jeudi 24 avril 2014

Le coupon de réduction fait sa révolution digitale

Ces dernières semaines, de nombreux acteurs sur des solutions innovantes de couponing digital de réductions en ligne et sur mobile:

- Des acteurs historiques de la grande distribution comme Catalina, Sogec ou HighCo qui a annoncé le rachat de l'application Prixing (coupon mobile avec remboursement sur ticket de caisse) et un accord de collaboration exclusif avec Critéo, leader de la publicité ciblée en ligne.

- De nouveaux acteurs comme les banques (CIC et la Société Générale) ou les opérateurs de téléphonie (Orange) qui souhaitent intégrer la gestion des bons de réductions à des solutions globales de paiement sans contact sur mobile (les fameux "wallets").

On sent bien que l'actuel coupon papier est amené à se marginaliser du fait des atouts majeurs du coupon digital pour les consommateurs:
- Toujours dans la poche avec le mobile
- Possibilité de l'acquérir en magasin
- Offre mieux ciblée et potentiellement plus alléchante

Et pour les marques/commerçants:
- Retours immédiat des résultats d'une campagne
- Ciblage et adaptabilité de l'offre coupons
- Possibilité de pousser des coupons en magasin
- Fluidification du traitement
- Suppression des coûts de création et de gestion des coupons physiques



C'est d'ailleurs dans ce contexte de foisonnement des offres que GS1 travaille à la définition d'une solution standard permettant une dématérialisation du coupon de réduction et un meilleur traitement en caisse des magasins

Aller plus loin:
Lesechos.fr : HighCo se renforce rapidement dans le "couponning" digital
Lsa.fr: Critéo et HighCo imaginent un nouveau type de couponing digital et ciblé
Zdn.net: m-commerce: Des prévisions à la hausse mais le NFC à la traîne

Harmonisation Européenne pour la mise en place du règlement 1169/2011

Depuis plusieurs mois, les entreprises concernées, les associations professionnelles et GS1 travaillent à l'harmonisation des pratiques d'échange d'informations pour répondre à la nouvelle réglementation sur les information consommateurs sur les denrées alimentaires (voir l'article "Révolution dans le e-commerce alimentaire").
                                   

Des recommandations européennes viennent d'être publiées sous la forme de 4 documents à destination des entreprises (en anglais):

- Une première brochure présente dans les grandes lignes la législation, ses impacts et les moyens standards d'y répondre.
- Une seconde brochure présente les enjeux de la gestion des variantes produit et les solutions proposées
- Un document technique détaille les moyens de répondre à la réglementation en utilisant les catalogues GDSN.
- Un dernier document détaille les moyens de gérer les variantes produits pour la vente en ligne.

Voir les documents sur les site de GS1 in Europe.

Le commerce sur mobile en forte croissance, les usages NFC à la peine

Selon une étude menée par le Center for Retail Research pour RetailMeNot Inc. et relayée par Zdn.net, les européens achètent de plus en plus sur mobile. Le m-commerce européen devrait représenter un chiffre d'affaire de 23,4 milliards d'euros en 2014 (13% des achats en ligne).
En France, 3ème marché européen, les dépenses sur mobile devraient doubler en 2014 par rapport à 2013 pour atteindre plus de 4 milliards d'euros.
Aujourd'hui, la croissance du e-commerce en général (11% cette année en europe) est portée principalement par le mobile (85%).

Voir le communiqué complet de RetailMeNot Inc

Les usages NFC à la peine

Dans ce contexte de forte croissance des achats en ligne sur mobile, les usages du NFC sont à la peine dans les commerces physiques.
Si le paiement sans contact de proximité est une réalité standardisée dans 20% des points de vente, les usages sont encore très faibles, notamment sur le mobile. La grande majorité des paiements NFC se fait via les cartes de crédits (20% de croissance par mois).
Pour le paiement sur mobile, l'équation de la chaîne de valeur est plus complexe, elle nécessite une forte implication des banques et des opérateurs.
La mise en oeuvre a un coût et la question de faire payer au consommateur les transactions sur mobile n'est pas encore tranchée. Et puis il y a aussi un problème de compatibilité des téléphones, Apple n'ayant pas parié sur le NFC.

Voir l'article sur Zdn.net


mercredi 12 mars 2014

Les marques doivent-elles créer leur propre réseau social?

Dans une très bonne tribune publiée par Paul Cordina sur le blog e-marketing, il est question de la pertinence pour les marques construire un réseau social indépendant des plateformes classiques. En effet, il devient de plus en plus dangereux pour une entreprise de bâtir sa stratégie digitale sur une plateforme existante dont elle ne maîtrise absolument pas l'évolution, notamment en ce qui concerne la politique tarifaire. Si ouvrir une page sur Facebook est simple et rapide, les règles du jeux changent régulièrement et il devient de plus en plus difficile d'obtenir de la visibilité gratuitement, même auprès de ses "fans".



Dans ce contexte, de plus en plus d'entreprises misent sur leur propre plateforme pour réunir leurs fans. De nombreux exemples concluants existent, notamment avec Lego (co-création) ou Castorama (entraide).

Mais attention, bâtir et animer une communauté autonome demande beaucoup de temps et de ressources. Les marques choisissant cette option doivent avoir une idée précise de la valeur ajoutée du service qui amènera l'utilisateur à délaisser le sacro-saint Facebbok pour lui accorder un peu d'attention...

Retrouvez l'article complet avec tous les exemples sur e-marketing.fr :
Les marques doivent-elles créer leur propre plateforme communautaire ?

Cycle Gartner des technologies émergentes: Quel impact dans le commerce?

Sur ce blog nous évoquons fréquemment des sujets liés aux nouvelles technologies appliquées au commerce et au marketing. Il nous est paru intéressant de prendre un peu de recul par rapport à leur déploiement et de les comparer les unes aux autres grâce à ce graphique publié par Gartner. Cette représentation positionne les technologies émergentes sur une courbe d'attentes passant par plusieurs phases d'adoption avant qu'elles ne trouvent leur place et ne développent tout leur potentiel.


Tout d'abord, la courbe montre que l'internet des objets et le big data sont en train d'atteindre leur pic d'attente. L'internet des objets devrait atteindre son "plateau de productivité" dans plus de 10 ans alors que le big data devrait l'atteindre d'ici 5 à 10 ans. Selon Gartner, ces deux technologies digitales doivent aider humains et machines à mieux se comprendre, notamment grâce à l'analyse cognitive des données engendrées.

Par ailleurs, la technologie NFC va bientôt atteindre le creux de la courbe mais devrait atteindre sa pleine maturité d'ici 2 à 5 ans. Il est intéressant de noter également la présence la m-santé (Mobile Health Monitoring) à proximité de la NFC car ils représentent deux des technologies mobiles prometteuses dans les 10 prochaines années.
Pour finir, le cloud computing va lui aussi atteindre le fameux creux de la vague pour atteindre son plateau de productivité dans 2 à 5 ans.


vendredi 7 mars 2014

GS1 et l'OMA mettent en scène les Google glass au Mobile World Congress

L'Open Mobile Alliance et GS1 collaborent depuis 2011 pour intégrer nativement dans les mobiles la capacité de lire les codes-barres des produits.
Lors du Mobile World Congress à Barcelone, ils se sont associés à l'institut de recherche Suisse Icare pour faire la démonstration de la première application Google Glass basée sur les standards GS1.
A la lecture du code-barres sur le packaging, l'utilisateur a accès aux informations publiées par la marque, comme les caractéristiques nutritionnelles, des recettes...


Cette démonstration, qui a beaucoup attiré la curiosité des visiteurs, a permis aux acteurs du mobile de s'imaginer les futures applications rendues possibles par l'intégration des standards GS1 dans les applications de lecture.Voici toutes les informations concernant cette démonstration. (en anglais)

En complément, voici un bon résumé de ce qu'il faut retenir du Mobile World Congress sur le blog Mobile Trends. Quel est l'avenir du mobile selon vous?

lundi 3 mars 2014

Vos courses? laissez les voisins s'en charger

Sur le modèle des services collaboratifs en ligne comme Airbnb ou Uber, Apoorva Mehta a eu l'idée de mettre au point un modèle logistique de proximité intéressant et qui démarre fort aux Etats-Unis. Cet ancien d'Amazon, a retenu de son passage chez le géant du web qu'il était possible de tout vendre et de tout livrer, partout, sauf de l'alimentaire.

C'est de ce constat qu'est né l'idée d'Instacart: Faites votre liste de course en ligne parmi les articles disponibles dans les magasins de proximité, un voisin se chargera de vous livrer. Cela vous coûtera entre 4 et 15 dollars la livraison, plus une petite marge sur chaque produit. Il n'y a pour l'heure aucun accord avec les magasins où sont achetés les produits.
Les voisins-livreurs, quant à eux, doivent être équipés d'une voiture et sont payés en moyenne 20 dollars par livraison.

Ce service déjà disponible dans plusieurs villes américaines comme San Francisco, Chicago, Washington, Boston et Philadelphie. Le succès semble être au rendez-vous avec une croissance de 35% par mois au démarrage. La volonté affichée de la start-up californienne est de s'implanter dans 10 nouvelles villes en 2014...



L'avenir (proche) nous dira si ce modèle logistique collaboratif permet de développer le commerce alimentaire en ligne, et si ce modèle est transposable en Europe.

Plus d'info sur lexpress.fr : Quand les courses en lignes rencontrent le jobbing