Il y a quelques semaines, nous vous parlions des initiatives NFC chez Leclerc et Casino en région parisienne. Voir l'article, les distributeurs testent le sans contact mobile.
Le magasin de Levallois a été entièrement équipé d'étiquettes de rayon électroniques NFC (47000 unités) permettant au client de faire du self scanning et d'obtenir des informations complémentaires sur les produit (allergène, environnement...) à partir de son mobile NFC.
Il semble que les tests grandeur nature aient été concluants car 6 nouveaux Hypermarchés Leclerc vont également bientôt en être équipés.
Voir le communiqué de presse de Store Electronic System, qui fournit ces étiquettes.
vendredi 21 décembre 2012
L'inventeur du code barres est mort, vive le code barres !
Dans ce blog, il est souvent question de la technologie des codes barres et de leurs nouveaux usages dans le cadre du développement du commerce digital. Alors à l'annonce de la mort de Norman Joseph Woodland, l'inventeur américain du code barre "traditionnel" (ou EAN), difficile d'ignorer les annonces récurrentes sur la mort annoncée de cette technologie qui a révolutionné la distribution. Qu'en est-il en réalité ?
D'un point de vue du potentiel technique, il est évident que le code barres traditionnel EAN (appartenant à la famille des codes barres 1D) ne tient pas la comparaison avec les codes barres DataMatrix ou QR codes (famille des codes 2D). Il permet d'encoder moins de caractères là ou les usages permis par l'internet mobile exigent de pouvoir porter dans un code à barres des adresses URL souvent longues et comportant des caractères spéciaux.
Mais le potentiel technique n'est pas tout. Pour comprendre la vitalité du bon vieux code EAN, il faut se plonger dans la genèse qui a fait le succès de cette technologie : l'invention de Norman Woodland est née d'une demande de la direction d'une chaîne de supermarchés pour développer une meilleure façon de tracer et d'inventorier les produits, autrement dit ... d'un besoin métier ! Et c'est bien ce qui fait souvent défaut aux nouvelles technologies émergentes : leur manque d'adéquation avec les besoins des utilisateurs couplée parfois à une évaluation insuffisante de la maturité du marché pour respecter le fameux "time to market".
Dans un contexte globalisé, le remplacement du code EAN qui identifie aujourd'hui les produits manufacturés du monde entier, est utopique car il reste l'outil d'identification autour duquel sont bâtis tous les dispositifs de lecture optique en caisse. Mais à l'inverse, il serait regrettable de laisser croire que le code 2D restera cantonné à des applications de niche. Les nombreux exemples repris dans ce blog en témoignent : le potentiel applicatif des codes 2D est indiscutable dès lors qu'il est pensé dans une logique de complémentarité avec les standards existants. Pour les codes barres, comme pour toutes les technologies d'identification comme la RFID ou le NFC, la problématique est donc bien celle de leur coexistence entre elles que de leur substitution.
Si Norman Woodland a été l'un des artisans du commerce moderne, les nouveaux acteurs du commerce digital n'ont pas fini de mettre à profit tout le potentiel de cette invention géniale qui fêtera en 2013 ses 40 ans.
D'un point de vue du potentiel technique, il est évident que le code barres traditionnel EAN (appartenant à la famille des codes barres 1D) ne tient pas la comparaison avec les codes barres DataMatrix ou QR codes (famille des codes 2D). Il permet d'encoder moins de caractères là ou les usages permis par l'internet mobile exigent de pouvoir porter dans un code à barres des adresses URL souvent longues et comportant des caractères spéciaux.
Mais le potentiel technique n'est pas tout. Pour comprendre la vitalité du bon vieux code EAN, il faut se plonger dans la genèse qui a fait le succès de cette technologie : l'invention de Norman Woodland est née d'une demande de la direction d'une chaîne de supermarchés pour développer une meilleure façon de tracer et d'inventorier les produits, autrement dit ... d'un besoin métier ! Et c'est bien ce qui fait souvent défaut aux nouvelles technologies émergentes : leur manque d'adéquation avec les besoins des utilisateurs couplée parfois à une évaluation insuffisante de la maturité du marché pour respecter le fameux "time to market".
Dans un contexte globalisé, le remplacement du code EAN qui identifie aujourd'hui les produits manufacturés du monde entier, est utopique car il reste l'outil d'identification autour duquel sont bâtis tous les dispositifs de lecture optique en caisse. Mais à l'inverse, il serait regrettable de laisser croire que le code 2D restera cantonné à des applications de niche. Les nombreux exemples repris dans ce blog en témoignent : le potentiel applicatif des codes 2D est indiscutable dès lors qu'il est pensé dans une logique de complémentarité avec les standards existants. Pour les codes barres, comme pour toutes les technologies d'identification comme la RFID ou le NFC, la problématique est donc bien celle de leur coexistence entre elles que de leur substitution.
Si Norman Woodland a été l'un des artisans du commerce moderne, les nouveaux acteurs du commerce digital n'ont pas fini de mettre à profit tout le potentiel de cette invention géniale qui fêtera en 2013 ses 40 ans.
Alors, merci Mr Woodland et longue vie aux codes à barres !
jeudi 20 décembre 2012
Générer un QR Code, mode d'emploi
Voici une petit tutoriel spécial fêtes, en 4 étapes:
- Recupérez l'adresse internet vers laquelle vous voulez rediriger l'utilisateur. Ex: http://gs1-b2c.blogspot.fr/2012/12/code-1d-ou-code-2d.html
- (optionel) Pour optimiser la taille de votre code, vous pouvez utiliser un service de short URL, par exemple tinyurl.com. Après passage à la moulinette de l'URL ci-dessus, cela donnerait : http://tinyurl.com/bomfdlp (dans ce cas précis passage de 58 à 26 caractères)
- Utilisez un logiciel de génération de QR code, type qrcode.kaywa.com et y copier/coller l'URL . Si dessous le résultat obtenu pour l'URL d'origine, puis pour l'URL raccourcie. La lisibilité sera optimisée sur la 2ème.
4. Intégrez sur le support (packaging, affiche...) en vous assurant que la qualité d'impression est suffisante. Ajustez la taille du code en fonction du support. Plusieurs dizaines de centimètres sur une affiche, quelques dizaines de millimètres sur un plus petit support. Nous conseillons de ne pas descendre en dessous de 15mm de coté. Respectez une marge tout autour du code, correspondant au minimum au coté d'un petit carré constitutif du code.
Si vous connaissez d'autres astuces ou d'autres logiciels de création de QR plus efficace, je suis preneur!
Code 1D ou code 2D?
Quand une entreprise veut mettre en place une opération de Marketing Mobile intégrant une fonctionnalité de mobile scanning, c'est assez naturellement qu'elle demande à GS1 ses recommandations en matière de codes à barres.
Voici en exclusivité la petite check-list que nous leur proposons avant de se lancer:
1. Quelle est la cible?
Si près de 20 millions de Français sont des mobinautes (75% entre 16 et 25 ans), la très grande majorité consulte leurs emails ou consulte les réseaux sociaux. Le scan de code à barres se démocratise mais reste encore d'un usage marginal. Le codes à barres devra être un élément parmi d'autre de la campagne ou supporter le caractère innovant de la démarche.
2. Sur le packaging?
Le ou les codes donnant accès au contenu peuvent être placés sur une affiche ou un prospectus, aussi bien que sur le packaging. Pour les codes packaging, nous conseillons l'utilisation du code 1D (EAN 13) déjà présente et toujours gage de "sérieux" dans l'inconscient collectif.
3. 1D ou 2D? QR Code ou Data Matrix?
Contrairement à ce qui était vrai il y a quelques années, il n'y a plus de différence notable entre la lecture des code 1D et 2D avec un smartphone.
Comme évoqué plus haut, nous conseillons la prise en compte du code 1D présent sur le packaging dans une campagne.
Voici un petit inventaire des avantages et inconvénients du code 1D (EAN 13), présent sur le packaging dans une campagne:
+ Pas ou peu de modification du pack
+ Application gratuite mise à disposition par GS1 (www.codeonline.fr)
+ Logo disponible pour avertir le consommateur
- Besoin de faire le lien via GS1 (communiquer l'adresse pour activer CodeOnLine)
- Indiquer le lecteur (appli mobile) à télécharger sur le store
Le QR code, pour sa part, permet de faire le lien direct avec la page internet de son choix, quel que soit le support et est généralement lu par une large panoplie de lecteurs sur le marché.
Le DataMatrix, qui a les même caractéristiques fonctionnelles, est moins utilisé et supporté par moins d'applications de lecture que le QR code qui tend à devenir le standard de marché.
Pour créer un QR code et l'intégrer sur son support, voir le tutoriel que nous proposons.
4. Quel contenu?
C'est une question centrale. Si quelqu'un fait l'effort de scanner votre code, il faut qu'il le fasse en sachant pourquoi et surtout il ne faut pas le décevoir!
Voici quelques conseils:
Cet article vous a-t-il été utile? Faites-nous part de vos remarques ou questions complémentaires!
Voici en exclusivité la petite check-list que nous leur proposons avant de se lancer:
1. Quelle est la cible?
Si près de 20 millions de Français sont des mobinautes (75% entre 16 et 25 ans), la très grande majorité consulte leurs emails ou consulte les réseaux sociaux. Le scan de code à barres se démocratise mais reste encore d'un usage marginal. Le codes à barres devra être un élément parmi d'autre de la campagne ou supporter le caractère innovant de la démarche.
2. Sur le packaging?
Le ou les codes donnant accès au contenu peuvent être placés sur une affiche ou un prospectus, aussi bien que sur le packaging. Pour les codes packaging, nous conseillons l'utilisation du code 1D (EAN 13) déjà présente et toujours gage de "sérieux" dans l'inconscient collectif.
3. 1D ou 2D? QR Code ou Data Matrix?
Contrairement à ce qui était vrai il y a quelques années, il n'y a plus de différence notable entre la lecture des code 1D et 2D avec un smartphone.
Comme évoqué plus haut, nous conseillons la prise en compte du code 1D présent sur le packaging dans une campagne.
Voici un petit inventaire des avantages et inconvénients du code 1D (EAN 13), présent sur le packaging dans une campagne:
+ Pas ou peu de modification du pack
+ Application gratuite mise à disposition par GS1 (www.codeonline.fr)
+ Logo disponible pour avertir le consommateur
- Besoin de faire le lien via GS1 (communiquer l'adresse pour activer CodeOnLine)
- Indiquer le lecteur (appli mobile) à télécharger sur le store
Le QR code, pour sa part, permet de faire le lien direct avec la page internet de son choix, quel que soit le support et est généralement lu par une large panoplie de lecteurs sur le marché.
Le DataMatrix, qui a les même caractéristiques fonctionnelles, est moins utilisé et supporté par moins d'applications de lecture que le QR code qui tend à devenir le standard de marché.
Pour créer un QR code et l'intégrer sur son support, voir le tutoriel que nous proposons.
4. Quel contenu?
C'est une question centrale. Si quelqu'un fait l'effort de scanner votre code, il faut qu'il le fasse en sachant pourquoi et surtout il ne faut pas le décevoir!
Voici quelques conseils:
- Un site adapté pour l'affichage mobile
- Un contenu contextuel, adapté aux attentes immédiates de l'utilisateurs
- Éventuellement une récompense, un petit plus, une surprise, un coupon ou une dimension communautaire...
On peut imaginer des recettes pour des produits alimentaires, des réduction pour une service sur internet, une vidéo de montage pour un meuble...
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